Avez-vous eu déjà le sentiment de retrouver un lieu, de reconnaître des évènements, des endroits comme si vous y étiez déjà venu, comme si vous les reviviez en étant certain que ce n'était pas dans cette vie-ci ?
Avez-vous déjà compris votre capacité à déceler l'arrière-pensée des gens, leur intention cachée ?
Avez-vous déjà eu l'impression de n'être pas à votre place là où vous vous trouviez, de vous savoir d'ailleurs ?
Si oui, vous correspondez aux trois signes qui indiquent que vous êtes réincarné dans cette vie ! Vous avez déjà vécu d'autres vies. Vous êtes une vieille âme qui a des expériences enregistrées dans sa mémoire profonde, et ces dernières reviennent parfois en surface, dans votre conscience. Le mot "vieille" s'entend ici dans le bon sens du terme, dans le sens de gains acquis comprenant performance et plein essor.
Pour vous, une vie, c'est trop peu ! Vous voulez dire "réincarné"? ... Oui, oui, c'est bien ce que je veux dire. Vous avez émis le souhait de revenir sur terre à nouveau. Vous avez vécu ce que l'on appelle la "réincarnation". En effet, vous montrez les trois signes qui indiquent que vous êtes réincarné.
Premièrement, vous avez le sentiment de retrouver des souvenirs si anciens qu'ils ne sont pas de cette-vie ci. Votre vie est remplie d'expériences, vous tirez les leçons des situations que vous vivez, vos expériences vous font réfléchir et évoluer. Chaque difficulté est, pour vous, une occasion de progresser ; vous acceptez de les accueillir dans votre réalité. Le perfectionnement progressif est une caractéristique de la réincarnation dans le but d'évoluer en tant qu'âme.
Deuxièmement vous n'êtes pas facile à manipuler.
Pour vous... pas de lavage de cerveau ! Pas de conditionnement par les autres ! Vous avez une capacité naturelle à voir à travers leurs intentions réelles.
Depuis votre jeunesse, vous êtes capable d'obtenir un bon discernement sur les autres personnes, car vous avez connu dans une ou d'autres vies, les différents types de jeux psychologiques que les autres utilisent.
Troisièmement, vous ne vous sentez pas vraiment chez vous. Il vous est arrivé de vous sentir véritablement étranger à votre existence.
Au moins une fois, un sentiment vous a envahi que vous n'êtes pas d'ici, que votre vie actuelle n'est pas votre destination finale. Votre vieille âme, en plein essor, a une nostalgie d'une vraie demeure dans un passé lointain ou dans un au-delà présent ou futur qu'elle a déjà connu.
Votre vraie demeure n'est-elle pas située dans un royaume au-delà de votre matérialité actuelle ?
Vous allez me rétorquer : "Admettons une réincarnation. Mais je ne me souviens de rien !!!".
- Oui, vous répondrai-je, c'est fait exprès. D'abord vous souvenez-vous de quand vous aviez un an ou trois ans ? non, et pourtant cela ne vous empêche pas d'avoir existé et votre esprit d'avoir raisonné. Notre ignorance n'empêche pas aux choses d'exister, même si nous ne le savons pas ou l'avons oublié. Ensuite, imaginez que vous ayez vécu des choses atroces dans votre vie précédente, inutile de vous en souvenir pour en souffrir encore. Le nouveau départ dans une nouvelle vie se fait sur de nouvelles bases saines, la mémoire désencombrée, car nous pouvons ainsi faire des choix en toute liberté.
LA REINCARNATION, C'EST JUSTE UNE ÂME QUI S'INCARNE DANS UN NOUVEAU CORPS DANS LE BUT D'EVOLUER.
Par exemple une mort violente ou prématurée donne envie à l'âme, qui a continué d'exister dans l'au-delà après le décès, de se réincarner assez vite afin de continuer à apprendre ou afin de continuer une mission pour laquelle elle était venue mais qu'elle n'a pas eu le temps de réaliser véritablement. L'âme se réincarne dans un nouveau bébé, dans un milieu propice pour réaliser ce qu'elle se doit de réaliser.
Selon le Dictionnaire, la réincarnation est "le processus de survivance après la mort en vertu duquel l'âme, séparée du corps au moment de la mort, est censée pouvoir prendre un autre corps humain, traversant ainsi plusieurs existences successives. La réincarnation est déclarée possible par diverses religions du monde dont celles de l'Inde, l'indouisme, le jaïnisme, le sikhisme, et le bouddhisme. La croyance en ce phénomène repose sur la doctrine du karma, commune à ces religions".
Les religions tribales africaines ou indiennes (indiens d'Amérique du Nord), auxquels s'ajoutent différents groupes spiritualistes comme les théosophes, ou la doctrine spirite d'Allan Kardec, ou plein d'autres encore très actifs de nos jours (dont je n'ai pas à faire la publicité), sont fondées sur la croyance en la réincarnation. C'est sans doute Allan Kardec, (pédagogue lyonnais 1804-1869) fondateur du spiritisme et auteur du Livre des Esprits en 1857 qui inventa ce terme. Dans ce livre, il explique que l'esprit peut progresser par des réincarnations successives dans des corps, réincarnations imposées "aux uns comme expiation et aux autres comme mission"
A l'origine de l'Islam, le Coran est un message verbal. Le mot Qurân veut dire "appeler". Le Coran est donc un appel, un cri. Sa parole n'a été transcrite sur parchemin qu'après la mort du prophète Mahomet. Le Coran se réfère à la voix d'un homme qui appelle au grand rassemblement des vivants et des morts. A l'origine donc, les musulmans sont donc convaincus de la survie après la mort et de l'existence des âmes dans l'au-delà.
La Bible montre des signes dans certains de ses versets, même si le mot précis n'apparait pas, que les juifs ainsi que les premiers chrétiens croyaient en la réincarnation. Seulement, lors de divers conciles catholiques romains en 325, en 553 après J.C. notamment, des coupures sombres ont été réalisées par les évêques et les patriarcats catholiques pour cacher cette réalité trop libératrice selon eux, avant même la confection de la Bible telle que nous la connaissons. [Voir éventuellement Matthieu 11, 13-14 ; Matthieu 16, 13-14 ; Matthieu 17, 10 ; Marc 8, 27 ; Marc 9, 11-13 ; Luc 1, 17 ; Luc 5,36 ; Jean 9, 1 ; Jean 17, 5 notamment]
Certains textes supposent que l'âme peut reprendre un corps animal et végétal, c'est la métempsychose.
Je pense que ce n'est pas possible car les âmes ne régressent pas, elles ne font que progresser. Il n'y a pas de retour en arrière. Si nous apprenons et nous nous instruisons lors de chaque incarnation, nos personnages ne peuvent que devenir plus élaborés et complexes.
Les lois de la destinée et du Karma gouvernent le processus de la réincarnation. Cette loi de nécessité dirige tout le créé et c'est pourquoi elle est, on pourrait dire, impitoyable (pour mieux comprendre veuillez approfondir la loi de cause à effet, qui perdure au-delà d'une seule vie).
La mort n'est plus la cessation de vie, mais le prélude à un temps-bilan qui conduit à choisir le contexte d'une nouvelle naissance d'une durée plus ou moins longue selon nos buts terrestres.
Déjà au 6ème siècle avant J.C. la doctrine ésotérique grecque nommée l'orphisme annonce que l'âme immortelle passe de corps en corps mais chaque réincarnation est précédée d'un séjour de purification et de pénitence aux Enfers (d'où l'invention du Purgatoire dans le Moyen-Âge chrétien) en une épreuve temporaire ; croyance également mentionnée dans les Lois indiennes de Manou. Les disciples d'Orphée étant végétariens, il est possible, mais non prouvé, que leur doctrine ait été influencée par la religion de l'Inde ; ce qui tendrait à confirmer que la réincarnation est d'origine indienne.
La pensée grecque de la métempsycose veut dire transmigration des âmes.
Pythagore (580 - 530 avant J.C.) philosophe et mathématicien grec se souvient de ses existences antérieures et l'affirme dans ses écrits !
Platon (428 - 348 avant J.C.), philosophe grec, discute dans ses récits de la réincarnation.
Origène (185 - 254 après J.C.), le premier théologien du christianisme, avec les mêmes idées que Platon, a annoncé que "les âmes animent divers corps successivement et que ces transmigrations sont réglées à proportion de leurs mérites ou de leurs démérites." Il fut condamné par les représentants de l'église et fut à l'origine de l'omission d'enseigner les principes de la réincarnation par les catholiques afin d'accélérer les efforts des fidèles dès cette vie, plutôt que compter sur les hypothétiques progrès des vies futures.
Plotin (204 - 270 après J.C.) , philosophe gréco-romain, serait selon Saint Augustin la transmigration de l'âme de Platon.
Saint Augustin (354 - 430 après J.C.) est un exemple de philosophe et théologien chrétien romain favorable à ces enseignements réincartionnistes.
A l'époque, l'imprécision du vocabulaire : transmigration, métempsycose, palingénésie.. .grec ou latin, traduit mal les concepts indiens, grecs ou latins et rend compliqué l'établissement des origines et sa popularisation.
Si le mystère de l'incarnation est une innovation chrétienne, le mystère de la réincarnation (terme sans doute établi avec Alan Kardec vers 1857) est devenu l'héritage indivis d'un legs indo-grec.
La mystique juive de la Kabbale accorde une large place à la réincarnation qui influença de nombreux courants ésotériques et gnostiques, fondés sur une connaissance supérieure réservée aux initiées.
Les bouddhas, personnes ayant par leur sagesse réalisé l'éveil, se réincarnent dans le samsara. Le samsara est le terme sanskrit qui signifie "ensemble de ce qui circule" représentant les cycles d'existences conditionnées successives. Le bouddhisme parle plutôt de "renaissance", transmission d'une existence à une autre, comme la flamme d'une bougie s'allume à sa voisine.
Les grands lamas au Tibet se réincarnent.
Cette doctrine s'est ensuite largement répandue dans le christianisme et dans l'islam au sein d'"hérésies" et de dissidences plus ou moins tolérées ou combattues.
Dans le moyen-Âge chrétien, les cathares croyaient fermement à la réincarnation et ne tuaient pas d'animaux, de peur que ceux-ci ne contiennent une ancienne ou future âme humaine.
Chez les musulmans les alaouites de Syrie (la confession du président El Assad) et les druzes partagent cette même croyance. Les musulmans chiites, les Soufis, les Ismaéliens soutiennent la théorie des vies successives notamment chez des petits groupes de gens initiés, on cite notamment le retour de l'Imam, chef spirituel, après sa mort.
La meilleure apologie de la réincarnation est sans doute donnée par le poète afghan Jalâl al Dîn Rûmi (1212-1273): "Quand j'étais pierre, je suis mort et je suis devenu plante. Quand j'étais plante, je suis mort et je suis parvenu au rang d'animal. Quand j'étais animal, je suis mort et j'ai atteint l'état d'homme. Pourquoi aurais-je peur ? Quand ai-je perdu quelque chose en mourant ? "
Sur internet, on peut trouver dans "La réincarnation d'Abraham Lincoln", une liste de coïncidences qui est répertoriée entre les vies et morts d'Abraham Lincoln (1809-1865) et John F. Kennedy (1917-1963) respectivement 16ème et 35ème président des Etats-Unis, tous deux considérés comme des présidents modèles. Un exemple concernant l'intégration raciale : A.Lincoln a réussi à préserver l'Union durant la guerre de sécession et a permis l'abolition de l'esclavage. Sous la présidence de J.F.Kennedy, en 1961, un étudiant noir s'inscrit pour la première fois à l'Université du Mississipi. Suite à cette autorisation, il y a eu des échauffourées et des manifestations pour conserver la ségrégation...
De nos jours, le professeur et psychiatre canadien/américain Ian Stevenson (1918 - 2007) est internationalement connu pour avoir tenté de prouver scientifiquement la réincarnation par des centaines de témoignages (il en aurait répertorié jusqu'à 14 000 à travers le monde). "Oui, la réincarnation est une réalité" a -t-il déclaré dans le journal "of nervous and mental diseases" en 1977.
Peut-on prouver la réincarnation ? Je pense que rien ne se prouve. Ceux qui refusent de croire même l'évidence se permettent de nier et rien ne les convainc. On trouve régulièrement dans les articles au sujet de Ian Stevenson que les résultats de ses recherches sont contestées.... Mais il est important d'admettre qu'il y a toujours et pour toute chose... des détracteurs... amenant, pour se faire remarquer ou par plaisir de contrarier, le doute et la suspicion... Il est bon d'avoir conscience de cela et de savoir se faire une véritable opinion personnelle.
Notre provenance vient-elle du passé avec le même et toujours vieux chemin de vie cahotant et caillouteux ? Il semble que la réincarnation aurait pour but de soumettre notre psyché à un nouveau cycle de lutte et de purification pour la réalisation finale du Soi Véritable et Universel. Celui-ci étant atteint, selon les orientaux, la personne décédée ne se réincarne plus nécessairement sur la Terre mais son âme va ou reste où elle veut.
Le Soi Véritable et Universel, un Soi divin, serait le dépassement de tout égo (égocentrisme, égoïsme, recherche inconsciente de l'amour humain...). Dans cette évolution altruiste, toute action est sans recherche de retour bienfaisant personnel, notre action se réalise pour le bien de tous. Le but suprême serait alors d'être en unité avec l'Energie Pure de La Source, qui nous aime inconditionnellement. Ce but consiste à réussir à spiritualiser la matière, et à spiritualiser totalement nos conceptions.
Et si on était déjà mort et qu'on était une réincarnation ? Ouah...
L'optimiste pense que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles, le pessimiste craint que ce ne soit le cas ! (et l'horizon est bien sombre)!!!
Un sondage réalisé il y a près de dix ans révélait que un quart des Français croyaient en la réincarnation (“Les Valeurs des Français”, PUF, 1994). Un chiffre qui n’a fait qu’augmenter depuis. Pourquoi, dans un monde "moderne", cet intérêt pour l’une des plus vieilles croyances de notre planète ?
La mode du bouddhisme avec son cortège de philosophies orientales ?
L’expression d’un désarroi dans une société de plus en plus morcelée ?
Face à un avenir moins brillant qu’on nous l’a promis, une façon de se rassurer sur le long terme ?
Les enfants s’en souviennent plus facilement, ils le disent. Mais ce ne sont pas toutes les familles qui les croient.
La réincarnation est un concept si éloigné de la civilisation occidentale que, pour la science, il ne s’agit que d’une "pure superstition". Pourtant, des événements laisseraient penser que, au-delà des convictions personnelles ou culturelles, il y a peut-être une part de vérité, qui sort de la bouche des enfants !
Le plus célèbre d’entre eux est sans doute l’actuel dalaï-lama.
En 1936, après la mort du treizième du nom qui avait eu lieu en décembre 1933, les moines, suite à des visions révélatrices, se sont rendus dans une province perdue sur les indications fournies par ces augures. Ils ont rencontré un garçon qui les a immédiatement reconnus et s’est mis à parler leur langue alors que, dans son village, personne ne l’utilisait. L’enfant portait les huit distinctions physiques des grands chefs religieux et a su reconnaître les objets qui lui auraient appartenu dans sa vie précédente…
Le Dalaï Lama, du nom de Tenzin Gyatso, né en juillet 1935 au Tibet, est officiellement reconnu comme émanation du Bodhisattva, et réincarnation du treizième dalaï lama.
En Inde, c’est presque une tradition : entre 2 et 4 ans, un enfant commence à parler à ses parents d’une vie qu’il a menée en un autre lieu. Il est très attiré par les événements de ce passé et insiste pour retourner dans la famille où il prétend avoir vécu. Ian Stevenson, professeur de psychiatrie à l’université de Virginie et spécialiste mondial des "enfants réincarnés", a recensé quelque 14 000 cas curieux et publié des rapports d’enquête sur des centaines d’entre eux. « Un petit garçon de 4 ans habitait dans un village près de Beyrouth, raconte-t-il. Il avait réussi à donner, entre autres, le nom de sa famille précédente, une liste de soixante-dix détails exacts la concernant et… les derniers mots du défunt ! » Preuve de la réincarnation ? « Pas forcément, répond Ian Stevenson. Pour moi, même un cas aussi fort n’est pas parfait. Je préfère dire que mon travail suggère l’existence des vies antérieures plutôt qu’il ne la prouve. »
Le psychiatre a publié le résultat de trente ans de recherches sur les "marques de naissance" — la version grand public vient d’être publiée en français sous le titre Réincarnation et biologie (Dervy, 2002). Il y décrit, par exemple, le cas d’un jeune Indien né avec une malformation de la main, racontant spontanément que, au cours de sa vie précédente, une machine agricole lui avait coupé les doigts, donnant le lieu, l’époque. Une enquête a retrouvé trace de l’événement.
Des cas uniquement asiatiques ? Non. Sur Internet, Wendi, une jeune Américaine qui ne croyait pas à la réincarnation, a raconté que son fils de 3 ans avait peur des vagues. En vacances à Hawaii, il refusait de se baigner mais adorait jouer sur le sable. « Un jour, nous sommes allés sur la plage des surfeurs, a-t-elle expliqué. Il m’a dit : “Quand j’étais grand, j’ai fait du surf ici, je suis tombé dans l’eau, je me suis transformé en oiseau de Dieu et me suis envolé. Après, je suis revenu.” A partir de ce moment, il n’a plus eu peur des vagues et s’est baigné. »
Une croyance devenue outil thérapeutique ?
Retrouver le souvenir d'une vie antérieure peut-il être une thérapie ? Retrouver des bribes de vies passées aurait-il un pouvoir guérisseur ? C’est ce qu’affirment les thérapeutes qui utilisent la sophrologie ou la relaxation active pour explorer les épisodes traumatisants de nos vies antérieures. Aux Etats-Unis, la "karma thérapie" est passée au troisième rang des thérapies alternatives, après les traitements antitabac et les cures d’amaigrissement…
La pratique n’est pas nouvelle, mais elle a souvent été tournée en dérision par les médias, qui se sont gaussés du "retour à la vie" de centaines de Napoléon ou Marie-Antoinette… « Dans les milliers de cas que j’ai traités, je n’ai jamais eu Napoléon, Marie-Antoinette, ni même Cléopâtre ! explique Gilles Guattari, psychothérapeute. Ce sont des gens simples qui reviennent à la mémoire : un marchand, un soldat, un enfant, un prêtre…»
Le thérapeute a totalisé plus de huit mille séances et formé quelques dizaines de praticiens à sa propre technique "d’expansion de conscience".
« Lorsqu’il y a guérison, les symptômes ne réapparaissent pas ailleurs et le rééquilibrage est durable, assure-t-il. Affirmer qu’ils se reproduisent ici ou là est une idée sans fondement. Mais la capacité de guérison de cette technique a de quoi déranger. » Et de raconter le cas d’Alain, journaliste. A la suite d’un grave accident de voiture, il était sous l’emprise d’une angoisse aiguë et souffrait d’une polyarthrite qui empêchait tout mouvement de ses bras. Au cours d’une séance, il se retrouve dans la peau d’un paysan du Moyen Age. Le prévôt vient lui réclamer son impôt. Pris de colère, il se révolte, le fait tomber et le tue. Condamné, il subit le supplice de la roue. « Nous avons travaillé sur cette séquence, explique Gilles Guattari. Lorsque cet homme a réussi à comprendre les liens entre le passé et le présent, l’angoisse a disparu. Et la polyarthrite aussi… »
Peut-on vraiment parler de vies passées ? « Impossible à dire, répond le psychothérapeute. Tous les psys savent qu’il peut exister une vision intérieure plus vraie que nature sans qu’il y ait jamais eu la moindre réalité physique. Ce dont on est sûr, c’est que, outre les résultats, ce processus ouvre la conscience sur une vision globale de la vie, une vision d’unification. C’est ce que l’on appelle la cohérence. Et c’est probablement l’une des qualités dont nous avons le plus besoin aujourd’hui. »