Le mot allemand Seele (âme) , comme l'anglais Soul, comme le germanique primitif Saiwalô sont apparentés au grec aiolos qui signifie mouvant, bigarré, chatoyant. Le mot grec psyché signifie papillon.  Saiwalô est composé du vieux slave sila = force. Ces relations mettent en lumière la signification originelle du mot Seele : l'âme est une force mouvante, une force vitale.

 

Le nom latin animus = esprit et anima = souffle et vie fait définir l'âme comme un principe de vie,  rattaché à l'Esprit, un Esprit supérieur peut-être.

Parallèlement les primitifs ont une vision de l'âme qui lui prête un corps formé de souffles invisibles. Selon leur intuition originelle, l'âme apparaît comme une source de vie, un primum movens, telle une présence surnaturelle mais objective. C'est ce qui explique que le primitif sache converser avec son âme : elle a une voix en lui, n'étant pas absolument identique à lui-même et à sa conscience personnelle ou à son égo.

 

Dans l'expérience originelle des hommes, l'âme n'est pas la quintessence du subjectif et de l'arbitraire comme on pourrait le penser à notre époque, mais elle serait au contraire objective, détachée de notre "moi" égoïste, de nos pensées égocentriques, ou de nos émotions ; elle serait comme un jaillissement spontané qui porte en soi sa raison d'être.

Nos aïeux avaient la croyance que l'homme possède une âme substantielle de nature divine et par suite immortelle. La force propre de l'âme édifiait le corps, entretenait sa vie, pouvait guérir ses maux et elle rendait l'âme capable d'une existence extra-corporelle qui s'échappait du corps après le dernier soupir. D'après leurs convictions, il existe des esprits incorporels, avec lesquels l'âme peut converser, et un monde spirituel au-delà de notre ici-bas empirique, conférant à l'âme une science des choses spirituelles, dont on ne saurait trouver les origines dans le monde visible.

Selon Wikipédia, l'âme est le principe vital, immanent ou transcendant de toute entité douée de vie (homme, animal ou végétal). Selon les taôistes elle est notre essence. Selon les bouddhistes elle est notre conscience objective, la nature profonde de notre esprit.

 

 

                                          

Dans le texte biblique de genèse 2,7, on peut comprendre que l'homme ne possède pas une âme, mais qu' il est une âme.

L'église chrétienne enseigne que chaque âme spirituelle est immédiatement créée par Dieu en tant que souffle de vie et qu'elle est immortelle. Elle ne périt pas lors de sa séparation du corps dans la mort et elle s'unira de nouveau au corps physique lors de la résurrection finale.

On peut considérer l'âme comme un aspect de notre personnalité qui ne dort jamais, elle intervient dans nos rêves et va sans doute se promener dans l'au-delà. Elle peut percevoir des éléments invisibles ou entendre des infrasons ou ultrasons sans utiliser nos cinq sens communs (goût-odorat-ouïe-vue-toucher), elle aborde avec aisance le paranormal. Et elle ne meurt pas.

Beaucoup de gens ont-ils l'impression de ne pas sentir leur âme. Alors l'âme, qu'est ce que c'est ?

 

L'âme serait une vibration située au niveau du coeur, mais aussi une conscience rayonnant dans tout notre corps, telle une enveloppe énergétique qui possède en elle l'étincelle d'éternité. Notre âme a un code ADN céleste. On peut chanter de toute son âme. On peut pleurer à fendre l'âme. La force d'âme est la force la plus puissante pour l'homme, bien supérieure à la force physique ou à la force mentale raisonnable.

Notre âme est le fondement de notre vie par l'union de l'âme et du corps, elle est l'agent essentiel de la vie qui, unie au corps, constitue l'être vivant, il s'agira à la fin de l'existence terrestre de "rendre l'âme".  Je rappelle ici que la mort n'est pas le contraire de la vie, mais la mort est l'opposée de la naissance, toute naissance, de quoi que ce soit, amène à la mort. Mais la vie, elle, grâce à notre âme justement, n'a pas d'opposé, elle est éternelle.

Elle est notre sensibilité, notre sens moral personnel car nous vivons en notre âme et conscience, même si nous ne le voulons pas. Nous pouvons rencontrer des âmes en peine ou avoir du vague à l'âme.

Dans la doctrine spiritualiste, l'âme est un principe immortel subsistant après la mort, beaucoup de croyants prient pour l'âme d'un cher disparu. Maintenant en ces temps de grâce, nous avons la perception et la connaissance. Souhaitons que notre âme se re-connaisse multi-dimensionnellement afin qu'elle se joigne à notre "Soi" universel et solidaire pour vivre des expériences dans les densités matérielles mais aussi dans les dimensions éthérées, spirituelles ou même paranormales.

 

Nous atteindrons une vraie grandeur d'âme.

                                       

 
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