Quand un scientifique observe un phénomène ondulatoire, c'est à dire une probabilité ondulatoire, elle se manifeste et prend la forme de particules (voir  l'article "L'importance de la conscience dans la physique quantique"). Nous sommes constitués de particules, mais nous ne sommes pas infiniment petits. Si la science veut unifier la physique quantique (du tout tout petit) et la physique générale (du beaucoup plus gros et grand), il s'agit pour elle de définir une théorie unificatrice.

La théorie actuelle se base sur le facteur quantique primordial de l'observation, de la pensée et donc de la conscience de l'observateur pour qu'il y ait la manifestation physique de la particule. Une théorie unificatrice  pourrait étendre ce phénomène à la physique classique de la matière vivante sur terre et de l'univers, elle questionnerait ainsi :

"Et si quelque chose au-dessus de nous pensait ? Et si nous existions parce qu'une conscience supérieure, un être pensant, une Source y a pensé ? Pourrait-on parler de Dieu ?"

Dans la Bible, Jean 1, 1 est écrit "Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu... Par lui tout a paru et sans lui rien n'a paru de ce qui est paru." Le Verbe dont il est question ici est "Une pensée consciente", une pensée créatrice.

Je vous demande de remarquer dans votre quotidien, je vous prie, que toute chose ne peut se faire que si elle a été au préalable pensée. Faîtes-y attention.  Déplacer une plante... faire un ravalement de façade... ranger un objet mal situé... aller visiter une personne... et tout, ainsi de suite, tant qu'on n'y a pas pensé au moins une fois, on ne le fait pas!  Pour que toute chose ou toute situation existe, elle doit auparavant et nécessairement avoir été pensée ; pour que quelque chose existe il faut LE VERBE, c'est à dire la formulation en phrase d'une pensée dans un esprit conscient qui la réalisera.

Alors, de la même manière, pour que le monde existe tel qu'il est, avec sa perfection qui demeure relative selon la perception de certains,mais qui est parfait pour d'autres très proches de la divinité, il faut qu'il ait été au préalable pensé.

Et donc, un être suprême, au-delà de nos sens physiques, a manifestement dû y penser. On peut l'appeler le Créateur, la Source, l' Energie Universelle ou aussi Dieu, comme vous voulez. Il existe bien dans l'univers une énergie unifiée dotée d'une conscience/intelligence unique qui est partout.  Cette Energie Universelle quantique et physique englobe toutes les dimensions et toutes les galaxies.

 

Preuve scientifique de l'existence de Dieu par François Brooks, né en 1955, pionnier de la consultation philosophique au Québec.

"Peut-on démontrer « scientifiquement » l'existence de Dieu ? Essayons. Définissons d'abord ce que l'on entend par « scientifique ». Sommes-nous d'accord pour les trois critères suivants ? :   Observable - mesurable - reproductible.

OK ? ... Bon.

C'est bien connu, ceux qui ont la foi en Dieu, statistiquement, vivent plus vieux et en meilleure santé que les non-croyants. Ce fait, on l'a observé, mesuré statistiquement et on peut répéter l'observation dans une variété de cultures différentes.

Mais j'entends déjà les objections. Comment peut-on conclure à l'existence de Dieu avec cette observation ? Comment affirmer que c'est vraiment Dieu qui cause cet effet ? Je répondrai par une autre question : On a démontré scientifiquement l'existence de l'atome (la plus petite partie insécable de la matière), et pourtant, n'a-t-on jamais vu un atome ? Si on considère « scientifique » l'existence des atomes sur la seule observation des effets que la théorie atomique avait prévu, pourquoi devrions-nous réfuter l'existence de Dieu alors que l'on peut parfaitement observer les effets de la foi sur les humains ?

Mais, me direz-vous, comment pouvons-nous prétendre que c'est Dieu, tel que défini dans la Bible qui en est la cause ? Je répondrai encore par une question analogue. L'atome, tel que défini étymologiquement, devrait être la plus petite partie insécable de la matière. Chacun sait pourtant que l'atome se divise en sous-composants dont la fission provoque la libération d'une immense quantité d'énergie. Les accélérateurs de particules nous ont d'ailleurs permis d'observer des phénomènes dans l'infiniment petit dont nous ne savons plus trop si les particules subatomiques sont une onde ou de la matière. En définitive, on ne sait plus vraiment ce qu'est la matière. De plus, l'atome n'est plus l'atome puisqu'il est composé de particules qui rendent donc son appellation erronée. De quoi est donc composée la matière ? Peut-on véritablement dire que l'atome, tel que défini, existe scientifiquement ? Mais à cette échelle, on ne sait plus trop ce que l'on observe, même si on prétend que nos observations sont « scientifiques ». Pourquoi ne pourrait-il pas en être de même pour Dieu et la foi ?

Ne pourrions-nous pas reconnaître que la science et la foi nous mènent toutes deux à explorer des mystères qui s'approfondissent graduellement à mesure que progressent nos recherches, mais que ni Dieu (symbole suprême de l'esprit) ni l'atome (symbole suprême de la matière) ne peuvent véritablement être observés parce que l'un et l'autre sont des concepts. C'est-à-dire que l'on pense qu'ils existent, par la foi, et que nous produisons des recherches scientifiques pour essayer de les comprendre tout en sachant à l'avance que des concepts aussi épurés ne pourront jamais être observés directement puisqu'ils indiquent une direction et non une chose en soi.

Nous tendons vers Dieu ou l'atome (le spirituel et le matériel) par la foi en ces concepts. (La foi est à la religion ce que l'hypothèse est à la science.) Et nous utilisons une méthode scientifique pour évaluer, mesurer, de combien on s'en approche. Les progrès obtenus témoignent scientifiquement de l'avancement de notre marche, mais prétendre que l'on a touché au but serait une hérésie de la même manière qu'une preuve scientifique n'apporte jamais une certitude plus absolue que la faiblesse de l'hypothèse qui la supporte. Une preuve scientifique n'a pas plus de valeur hors du contexte de l'hypothèse qui la commande, que la foi dans un concept erroné.

Qu'y a-t-il donc alors de sacrilège à faire une démonstration scientifique de l'existence de Dieu ? En fait, on sait que la science procède d'hypothèses et de certitudes relatives, et on refuse carrément l'incertitude sur Dieu, on refuse la position d'agnostique, il faut savoir. Les croyants assurent que Dieu existe et les athées nous assurent de son inexistence. Religieux et scientifiques sont aussi croyants l'un que l'autre. Le sacrilège relève d'une indignation ressentie comme légitime dès que quelqu'un contrarie notre croyance, et sur ce terrain, religieux et scientifiques logent à la même enseigne.

C'est ici que Kant, Gödël et Karl Popper peuvent nous être d'une aide précieuse pour éclaircir ce débat.

 Emmanuel Kant (1724-1804) philosophe allemand, a établi en quoi la science véritable relève d'un domaine que nous ne pouvons confondre avec la foi. Il démontre dans sa « Critique de la preuve ontologique de Dieu » et dans « L'idée de Dieu : Idéal suprême de la raison » que la réalité objective de Dieu ne peut être ni démontrée ni réfutée.

Kurt Gödel (1906-1978) logicien et mathématicien austro-américain, pour sa part, nous a donné un Théorème d'incomplétude  qui démontre que, d'aussi loin que l'on puisse approfondir nos connaissances tout système relève nécessairement d'au moins un élément sur lequel il va falloir parier, un indécidable. C'est-à-dire que la science relève en quelque sorte d'une foi, aussi minime soit-elle et que donc, le scientifique qui pense détenir une vérité empirique absolue, oublie qu'il fait lui-même partie d'un système qu'il influence en l'étudiant. Il doit décider d'au-moins un élément incertain pour que la magie de sa science opère.

Enfin, Karl Popper (1902-1994) philosophe autrichien, nous a démontré par sa Théorie de la réfutation que l'essence même de ce qui est scientifique implique la falsifiabilité.

Autrement dit, si une théorie ne permet pas d'être réfutée, c'est qu'elle ne relève pas de la science."

La réconciliation entre la science et Dieu est-elle pensable ?

 Ce que je peux dire, personnellement, c'est que la science cherche à expliquer les "comment" des choses, alors que la religion cherche à expliquer le "pourquoi". 

Nous pourrions fort bien concevoir que la science et la religion permettent d'obtenir des réponses complémentaires sur les origines et le fonctionnement des phénomènes naturels.

Nous pouvons fort bien, entre science et religion, cultiver l'un et l'autre sans choisir l'un ou l'autre.

D'autant plus qu'il est à notre époque totalement acceptable de croire en l'au-delà, en Dieu ou à la survie après la mort, sans adhérer à une quelconque religion. Un nombre incalculable de personnes sur terre croient en un Créateur, une Source ou une Energie Universelle sans fréquenter ni église, ni temple, ni chapelle, ni synagogue ni mosquée.

 

 

 
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