La revue "Science et NDE - Au-delà et vie après la mort -" rapporte dans le numéro 9  (de juin 2013) divers cas de souvenirs de vies antérieures de la page 74 à la page 85. Parmi ces exemples j'en choisis un au hasard.

L'article commence par présenter l'auteure de ce texte : "SIMONE  AUBIN , écrivain et collaboratrice française du DR  WALTER  SEMKIW , psychiatre américain, pour la traduction de son site IISIS (ou "iisis" à taper en recherche sur Google, et écrit en anglais) entièrement dédié à la réincarnation".

L'article continue ainsi :

"La plupart des humains ne se souviennent pas de leurs vies antérieures et c'est tant mieux. En effet, quelle personne normalement constituée aimerait revoir les violences dont elle a été victime dans ses existences passées ou celles qu'elle a fait subir au autres ? Aucune, bien évidemment. Cependant, et c'est bien là le paradoxe de cette question, ce sont ces dramatiques évènements qui se sont déroulés il y a plusieurs siècles de cela qui peuvent guérir les maux endurés dans cette vie présente. C'est en tout cas ce qu'affirment d'honorables scientifiques de toutes nationalités, dont la probité ainsi que les recherches dans le domaine de la réincarnation ne sont plus à démontrer".

Personnellement je précise que nous n'avons aucun souvenir de notre vie intra-utérine, de notre prime enfance, de notre vécu jusqu'à l'âge de six ans environ ou plus, et cela n'empêche pas que ces périodes de vie aient existé et que nous y étions présents. Bien évidemment, tant de souvenirs s'estompent, même d'il y a trente ou quarante ans (si vous en avez soixante), alors qu'ils ont bel et bien été vécus réellement. La mémoire ainsi que le manque de mémoire n'est pas un critère d'authenticité (attention à notre mémoire sélective qui est trop orientée par nos émotions fortes).

Ensuite j'extrais de l'article ce qui est pour moi le premier exemple de réincarnation :  D'une vie africaine à une vie européenne GEDEON  HAICH. (Il existe en anglais un site Internet sur Gédéon Haich comme par exemple "Past Life Story of an African Tribesman" etc.)

Gédéon Haich est né le 7 mars 1921 à Budapest en Hongrie.

 

Sa mère Elisabeth Haich  s'intéresse au yoga et est l'auteur d'un ouvrage intitulé "Initiation" dans lequel elle relate l'une des vies antérieures de son fils Gédéon.

 

Lorsqu'il était petit ce dernier n'avait jamais lu quoi que ce soit à propos de l'Afrique et de ses habitants ni vu aucun film à ce sujet. Il était donc tout à fait ignorant des us et coutumes de ce continent.

 

Lorsqu'il avait quatre ou cinq ans et qu'il dessinait, Gédéon avait l'habitude de colorer la peau de ses personnages en marron. Il ignorait pourquoi il n'utilisait aucune autre couleur. Quelques temps plus tard, alors qu'il se trouvait avec ses parents dans leur maison de campagne, il refusa catégoriquement d'aller se baigner dans le lac. En criant, il se débattait, disant qu'il ne voulait pas entrer dans l'eau. Sa mère Elisabeth ne comprenait pas pourquoi son fils réagissait de cette manière, alors qu'il ne montrait généralement aucune crainte dans les piscines.

 

Deux ans plus tard, le petit Gédéon alors âgé de six ou sept ans, dit à sa mère qu'il pensait avoir vécu une autre vie. Il lui expliqua qu'il avait vécu dans un pays où il avait eu femme et enfants.

Il dit également qu'ils étaient noirs ainsi que tous les habitants du pays et qu'ils vivaient à moitié nus. Sa maman lui demanda alors de les décrire, Gédéon dessina des huttes avec une sorte d'ouverture au sommet pour laisser la fumée s'échapper.

Il dessina également une femme qu'il décrivit comme étant son épouse qu'il trouvait très belle.   

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Il continua en expliquant à sa mère Elisabeth que tous les matins avant que ses yeux ne soient complètement ouverts, il ressentait un besoin impérieux de se lever et d'aller chasser afin de ramener de la nourriture pour sa femme ainsi que pour ses enfants, et qu'il ne comprenait pas pourquoi il pensait à cela... C'est seulement ensuite quand il regardait autour de lui dans sa chambre qu'il réalisait qu'il était le fils d'Elisabeth, un petit garçon blanc.

Gédéon continua à décrire sa vie antérieure en Afrique en donnant des détails. Notamment sur celle passée près d'un lac dans lequel vivait une sorte de monstre marin et qui attaquait les habitants. Tout le monde, bien évidemment craignait cet animal qui arrachait les jambes. Lorsque Gédéon avait pris peur et refusé de se baigner dans le lac hongrois, des réminiscences de sa vie antérieure étaient remontées à la surface.

Dans son ouvrage, Elisabeth relate également son étonnement lorsque son fils prit place pour la première fois sur une barque et qu'il put la conduire très facilement avec une seule rame. Quelle ne fut pas non plus sa stupéfaction de l'entendre jouer des morceaux extrêmement compliqués sur des percussions. Il expliqua que c'était de cette manière-là que lui et les autres habitants communiquaient lorsqu'ils avaient des informations à faire parvenir. Son aisance également à grimper aux arbres sans peur aucune plongea Elisabeth dans une perplexité surtout lorsque Gédéon lui expliqua  qu'il devait construire des nids au sommet [des appuis dans les branches] afin de manger des épis qui étaient bien meilleurs que ceux tombés au sol.

Plus tard étant adulte, il ne peut empêcher les larmes de couler lors de la projection d'un film sur l'Afrique.

Dans cet exemple, on peut voir qu'un petit enfant né en 1921, vivant dans un pays européen, qui n'a aucune connaissance du continent africain et dont les parents ne sont jamais allés en Afrique, peut avoir des souvenirs d'une de ses vies antérieures et constater qu'il a conservé non seulement les acquis, mais également les peurs de cette existence précédente.

J'imagine que par les révélations de son enfant Gédéon, Elisabeth s'est demandé si elle-même n'était pas réincarnée d'une vie précédente lointaine et riche d'enseignements. Et oui, c'était le cas :

 

 

 
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