Le seul bien être du corps physique, fut-il le résultat d'une tempérance appropriée ne suffit pas pour être heureux. Sans spiritualité, l'homme ne peut vivre les joies auxquelles son âme aspire. En effet, si la personne cherche un sens à sa vie, ou mieux sa mission de vie qui réside dans l'épanouissement de son être intérieur, il tombe en final dans une certaine spiritualité.

Agir dans ce que son âme désire de plus beau et de plus élevé, c'est avoir une bonne conscience, cette dernière est indispensable pour être heureux.

Soit nous sommes dans la pure conscience guidés par notre âme et nous sommes dans "L'ÊTRE".

Soit nous sommes dans l'inconscience guidé par notre mental indiscipliné avec ses pensées inconscientes conditionnées par le passé, et nous sommes dans "L'AVOIR", dans une recherche physique ou matérielle, ce qui exprime qu'on  N' EST  PAS puisque on cherche encore à le devenir ! Lorsqu'on cherche à devenir riche, par exemple, notre esprit comprend qu'on ne l'est pas !

Dans l'ordre véritable des choses, on ne fait pas quelque chose afin d'être heureux : ON  EST  HEUREUX et par conséquent on fait quelque chose avec une conscience différente, avec la conscience que l'on agit avec bonheur...  On ne fait pas quelque chose afin de devenir compatissant, ce serait une conception fausse, ON EST COMPATISSANT et par conséquent on agit d'une certaine manière qui est compatissante, et cela avec honnêteté et authenticité, ainsi la conception est juste.

                                            

L'âme dans la pure conscience c'est "ÊTRE", et la formulation dans sa tête ainsi que toute prière efficace sera "JE SUIS". Lorsque j'affirme "JE SUIS riche", je le suis ! Si  j'affirme "JE SUIS en bonne santé", je le suis ! Quand j'affirme "JE SUIS aimé, et j'aime", alors c'est sûr, je le suis et je le transmets ! Et ainsi pour tout, à la condition de me l'affirmer de façon convaincue ; avec foi, dirai-je...

Chez une personne à la conscience élevée, la décision de l'âme précède l'action du corps. Seule la personne inconsciente, dominée par un mental indiscipliné, tente de produire un état d'âme à travers ce que le corps est en train de faire. le corps agit en premier et cela sans véritable conscience.

Les stoïciens affirment comme Sénèque (4 av JC - 65 ap JC) que la vie heureuse est une vie conforme à sa "propre nature". La vertu d'une âme en accord avec elle-même la conduit au souverain bien, c'est l'âme qui dédaigne les évènements fortuits et trouve son contentement dans la vertu, c'est à dire le calme dans l'action, la bienveillance avec l'entourage. Et "ce cours harmonieux de la vie"  qu'est le bonheur (Sextus Empiricus 2° et 3° siècle après JC) repose entièrement sur la conscience aiguë de ce qui est en notre pouvoir et de ce qui ne l'est pas. Notre pouvoir est souvent limité à ce qui nous concerne personnellement. N'est pas en notre pouvoir, en principe, ce qui concerne la vie des autres.  La vertu demande de ne pas négliger son corps qui est tout de même le support physique de l'âme, et l'âme se sent bien dans un corps en santé.

La vertu demande de ne pas se couper du monde, les relations humaines sont le terreau de notre mission de vie. Se chercher, se comprendre, s'apprécier, trouver les besoins de son âme, comprendre et apprécier les autres sans les juger. Partager, collaborer. Voilà ce qui est bon.

Le bonheur réside donc dans un équilibre entre la satisfaction sans excès des besoins légitimes du corps et la satisfaction des aspirations les plus pures de l'âme. L'idéal serait d'avoir "la tête dans le ciel et les pieds bien sur terre".

                

 


Les sentiments, les émotions, les sensations de peur sont des apparitions mentales sans fondement réel. Soyons vigilants car les pensées fortes, ancrées comme les peurs/angoisses/inquiétudes ou les convictions/préjugés/ se matérialisent, à force d'y penser. Nos pensées qui s'imposent sans cesse forment à l'intérieur de nous notre propre prison. Elles sont des pièges.

Être présent , attentif à la sensation de peur permet de prendre conscience telle une étincelle de prise de conscience, on comprend qu'un point de référence (inculqué dans l'enfance par ex) a peur d'un autre point de référence (l'inconnu, l'attitude agressive d'un autre, l'habitude de s'angoisser avec des scénarios irréalistes ...).

Ajoutons un point de clarté et changeons la perspective de la peur sous un éclairage différent, avec un autre point de référence (la confiance en la protection divine, le courage salvateur dans notre total intérêt,  l'accueil de l'inconnu...) ainsi permettons à la peur d'être, puis de disparaître. Prenons conscience de la liberté qui existe au milieu même du sentiment du peur, nous sommes libres de choisir nos pensées, et par conséquent de choisir nos émotions. Nous avons en nous la totale liberté et la possibilité de choisir de ne plus avoir peur ; ne plus avoir peur de rien.  Il ne peut rien nous arriver de grave puisque nous ne pouvons pas disparaître, la mort n'est qu'un changement d'état, nous quittons simplement le corps physique comme nous enlevons un vêtement. Nous devenons, à l'instant de cette mort physique, une conscience et un corps éthéré. Nous restons la même conscience, mais avec un corps invisible, car nous continuons à vivre sous une autre forme. Renseignez-vous, vous parviendrez à vous en convaincre pour votre plus grand bonheur. Il n'y a pas à avoir peur...

"L'âme en pure conscience"  c'est une conscience de chaque instant toujours en expansion, une conscience de nos vibrations positives et élevées, de notre énergie qui nous habite et nous donne du pouvoir. Cette conscience nous permet de partager la plus belle chose qui soit qui est l'Amour. L'Amour pour tout ce qui existe. L'âme en pure conscience comprend la réalité de la vie sur terre, et en même temps elle est spirituelle en connaissance de l'au-delà et des champs d'énergies qui circulent partout. Notre âme en pure conscience est notre code ADN divin, notre identité céleste.

                                                       

 
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