Le premier objectif pour être heureux consiste à percevoir nos pensées nuisibles à notre contentement et les considérer comme causes de nos malheurs, de nos souffrances psychiques qui entraînent à long terme des maladies physiques. Nous avons le libre-choix de nos pensées, de nos paroles, mais les autres aussi. S'offusquer ou se fâcher parce que nos conseils (ou nos ordres) ne sont pas suivis est néfaste pour tous. Je pense donc, selon une formule positive et très juste, dorénavant : " Les paroles des autres ne sont que des propositions. J'ai le choix d'en tenir compte ou pas. Et inversement, mes paroles sont des suggestions, les autres ont le choix d'en tenir compte ou pas."

                                     

Exemple :

Mon patron m'engueule en me traitant d'incompétent ! Après avoir accusé le coup, la seule pensée raisonnable à se dire est "je me fais réprimander parce que j'ai oublié de traiter tel dossier". J'en tire la leçon en tentant de rattraper ma bêtise. Toute autre pensée concernant le jugement du caractère de mon patron, la manière qu'il a de communiquer, mon honneur bafoué ou ma compétence professionnelle remise en cause sont des erreurs du mental en tant que conjectures et extrapolations négatives et fausses. Je ne me dévalorise pas car un autre directeur potentiellement plus calme m'aurait parlé différemment en m'affirmant que ma compétence n'est pas remise en cause, que le problème va se résoudre facilement. Je ne condamne pas mon patron d'être comme il est car, sans aucun doute victime de son propre mental, il exagère : je considère qu'il m'exprime "son seul avis qui dramatise" et qui bien sûr est contraire à mon avis personnel dont je fais silence.

Dans la vie, on n'a pas à se justifier ni de ses choix ni de ses manques ; de plus, toute réplique à quelqu'un en colère est inutile car il n'est nullement ouvert à d'autre opinion que sa colère. Suite à cet incident, si de cette façon je ne me perturbe pas trop, je peux alors continuer ma tâche au mieux en réparant mon erreur.

 

D'autres exemples pourraient être dans ces formules que le monde ne perçoit pas comme erronées que tout le monde conçoit bien : 

"Tout gentillesse mérite une reconnaissance. On donne une aide, la personne nous rendra notre aide en retour un jour ou l'autre.

 - On aime et on sera aimé ! Mes marques d'amour seront suivies de marques d'amour de la part des autres.

 - Je dis bonjour avec un sourire, je m'attends à ce qu'on me salue et me sourit.

 - cadeau donné entraîne gratitude.

- Conseil sincère et judicieux sera suivi.

- Mes dires méritent considération. Ma réussite réclame admiration."

Seulement, croire en ces formules est illusoire, et si vous parvenez à vous convaincre de l'inverse de ce qui est dit, vous êtes sur la bonne voie.

POST  SCRIPTUM :  Cet article sur "Percevoir nos idées fausses" avait été écrit en juillet 2012 comme tous les précédents, ce jour où je rajoute ce Post Scriptum nous sommes en décembre 2021... Les années passent et les convictions changent. J'ai découvert sur Youtube un homme très inspirant avec une conscience ouverte. Il se nomme Damien MAYA et j'apprécie toutes ses vidéos. Mais celle intitulée "Nos pensées ne sont pas la réalité" m'a fait découvert une nouvelle manière de percevoir les choses. Ce sont 16 minutes d'explications claires. Je partage avec vous ma joie de cette découverte. Ouvrez-vous à la nouveauté, bonheur à vous! 


 

C'est en fait difficile. Il y a toujours eu et il y aura toujours des gens contre soi, qu'on ait tort ou raison... On use parfois de quelque folie, parce qu'on ne peut pas tout prévoir et qu'on a besoin aussi d'être quelquefois rebelle.

Déplaire ne rend pas heureux, n'est ce pas ?

Mais il est infaisable de n'exécuter que des choses qui plaisent à tous quoi qu'on fasse !

Il est impossible de recevoir l'acceptation des autres pour tout ce que l'on dit et pour tout ce que l'on fait. Que se passe-t-il dans l'esprit d'une personne en perpétuelle quête d'amour de l'autre ou en quête de valorisation ? Elle se dit : "A l'autre, je dois absolument lui faire plaisir et faire en sorte que je sois aimé de lui... Attention à ce que je dis, je risque de vexer ou de déplaire...  Si je fais un acte qui lui est désagréable, je m'en veux, et je suis plus contrarié que lui...  Je dois tout savoir pour participer à la conversation, sinon je serai ridicule...  J'ai besoin de l'approbation de mon entourage pour tout ce que je fais."

 Nos agissements sont appréciés de certaines personnes et déplaisants pour d'autres. Notre caractère nous permet de bonnes relations avec certains et de moins bonnes avec certains autres. De toute manière il est inévitable que quelques-uns de nos actes soient dépréciés par les êtres qui nous sont le plus chers, de la même manière que nos bien-aimés nous mécontentent dans certains de leurs agissements. C'est ainsi et s'en insurger ou s'en désoler avec remords est de l'énergie perdue et ne fait progresser personne.

N'est-il pas préférable et bien plus rationnel et profitable de penser dans ces cas-là :

"Je n'ai pas besoin de l'approbation des autres pour être heureux, d'ailleurs je peux leur déplaire parfois sans perdre pour autant leur attachement...   Lorsque cette personne se vexe, elle en est responsable, la véritable cause de son émotions est sa mauvaise interprétation ou ses préjugés, et non mon acte ou mon dire... Je ne suis pas coupable de déplaire, tout le monde déplait à un moment ou à un autre. C'est la nature humaine qui le veut. Personne n'y échappe ! En principe, les autres l'oublient vite, parce qu'il ne s'agit pas d'eux...     

                             

Je ne DOIS pas ABSOLUMENT être apprécié toujours. Je peux parfaitement déplaire et être heureux, si mes actes me PLAISENT A MOI. Dès l'instant que je suis conforme à moi-même, en conservant ma bonne conscience, je n'ai pas besoin de l'amour des autres.

Dans les cas critiques, c'est ma bonne conscience qui me sauve !...   Le mieux que je puisse faire, c'est  de faire de mon mieux. "Faire au mieux selon moi-même" est une excellente formule car l'essentiel est d'être cohérent avec soi-même, sachant que je ne garderai ma bonne conscience que si je ne porte pas nuisance à autrui..   Ce que pensent les gens sur moi m'importe peu, je me moque de ce que les gens disent à mon sujet, c'est tellement fluctuant. Je respecte mes valeurs profondes, je suis fidèle à mes valeurs personnelles, je sais et je respecte le fait que les autres personnes ont d'autres valeurs que moi."

Ces phrases-là suppriment l'angoisse et permettent d'être plus naturel, moins étouffant et monopolisant, d'être plus agréable car plus authentique. Sortir du cercle infernal de souffrance, c'est ne pas exiger des autres de l'amour, de la reconnaissance et une éternelle approbation pour tout ce que l'on fait : c'est préférer avoir de l'amour et des marques de gratitude. C'est NE PAS EXIGER, MAIS PREFERER.

 

 
Trouver le Bonheur