Les recherches biologiques, psychosomatiques et comportementales ont déterminé que le bonheur provient d'un discernement entre intellect, raison et mental, et qu'il réside dans le psychique.
En premier les recherches biologiques ont fait d'énormes progrès dans la compréhension du fonctionnement du cerveau et des circuits neuronaux qui régissent les humeurs et les émotions.
En second, les recherches psychosomatiques expliquent comment l'individu a la faculté de se rendre malade mais aussi qu'il peut être son propre sauveur et son propre remède, sans les substances actives chimiques pharmaceutiques.
En troisième, les recherches comportementales vous apprennent comment "cesser de faire vous-même votre propre malheur".
Les chercheurs dans les domaines psycho- neuro- bio- endocriniens et immunologiques ont découvert l'influence de nos pensées sur nos actions et sur notre système immunitaire. Si ma pensée est "Je suis bien cette après-midi", mon cerveau éveille les neurones et active des neurotransmetteurs similaires à ceux qui s'éveillent quand tout se passe bien. Ainsi la sérotonine me donne bonne humeur ou aussi par exemple l'endorphine me donne la sensation d'un bien-être.
Inversement, notre psychisme a un tel pouvoir de conviction sur nous-même que si nous pensons "ça se passe très mal", inconsciemment nous mettons des obstacles par nos actions, et les neurotransmetteurs envoient dans notre corps des médiateurs chimiques naturels de stress négatif comme la noradrénaline ou l'adrénaline.
Sachant que notre cerveau et notre système immunitaire interagissent dans le cas de stress, la maladie peut s'avérer plus forte que notre immunité affaiblie.
Ces recherches de domaine psycho-neuro-immuno-endocrinologie montrent notamment que si vous visualisez dans votre tête une image dite mentale, celle-ci provoque exactement les mêmes processus chimiques dans le cerveau que si la situation réelle correspondante à cette image est vécue réellement. Dans le domaine de la santé, mais aussi dans tous les domaines, notre esprit a la possibilité de faire du zèle, il suffit d'y croire sincèrement. La plupart des gens ignorent la force de notre fabuleux cerveau, mais les recherches ont démontré que notre cerveau ne fait pas la différence entre ce qui est "vrai c'est à dire physiquement vécu" et ce qui est "imaginé". En effet, notre encéphale fournit à notre corps des indications sensorielles et des neurotransmetteurs identiques que la situation soit vécue physiquement ou qu'elle soit imaginée.
Des études ont prouvé que les ondes émises par le cerveau ont pratiquement la même intensité que l'on se trouve sur une plage en train de regarder un bateau au loin, au cinéma en train de visionner un film montrant ce bateau et cette plage, ou les yeux fermés en train d'imaginer cette scène. Car tout cela est relaxant et diminue la fréquence des ondes cérébrales.
C'est à partir de cette puissance de l'imagination que de nombreuses techniques basées sur la guérison par la visualisation ont vu le jour. Des enfants leucémiques se représentaient très fort leurs globules blancs, ces cellules qui assurent nos défenses immunitaires, en train d'attaquer, vaincre, absorber et éliminer les cellules cancéreuses. Et ainsi ils recouvraient leurs forces et amélioraient leur état, disposition très favorable à la guérison. Se considérer guéri avant de l'être totalement, et vivre comme si on n'était plus malade amènera à retrouver une existence valide.
Des chercheurs ont tenté des expériences troublantes. On enferme une dizaine de personnes dans une salle où on leur fait un bilan sanguin destiné à mesurer le nombre de leurs globules blancs. Puis on les met en relaxation et on leur demande de visualiser ces globules blancs en train de proliférer. Trois quart d'heure plus tard, on refait un bilan sanguin : le nombre des globules blancs a effectivement augmenté ! Mieux encore, cette augmentation reste stable pendant plusieurs jours.
La psychologie positive arrive dans les hôpitaux en prévention des rechutes.