Avant de dire ou faire quelque chose d'important, je médite sur la question. C'est la différence entre agir et réagir.
Réagir c'est permettre aux gens, aux situations ou aux circonstances de me diriger. Réagir avec émotion est humain, fréquent, mais très souvent inapproprié.
Agir, c'est contrôler les circonstances qui m' entourent. Par la méditation, je tente de faire taire mes émotions, je laisse mon subconscient ou les énergies astrales me conseiller et alors mon action sera bénéfique, prenant en compte la réalité telle qu'elle est et non telle que je voudrais qu'elle soit.
Savoir se concentrer signifie le fait de mettre son énergie vitale pleinement dans une seule action à la fois, dans chaque geste, ici et maintenant sans penser à autre chose, sans perturbation quelconque, afin d'être pleinement corps-et-esprit dans sa concentration.
Décontractez-vous pour méditer en vous imaginant un être pur, sans fureur et sans émois, pour vous demander sincèrement "Quelle est la réalité vraiment ?" au-delà de toute passion ou de toutes émotions ! La réponse peut vous déplaire... Un aphorisme zen dit :"La voie est sous vos pieds", cela veut dire que c'est dans la réalité même, dans une totale adéquation avec la réalité, avec notre réalité, que se trouve notre vrai chemin.
C'est ici et maintenant et sans conditions que le bonheur est.
Attendre, espérer que ce qui fait mal, ou qui dérange, change... est un leurre. Ne luttons plus contre les situations désagréables car elles se nourrissent de notre résistance, et perdurent. Sachons nous harmoniser avec elles ; ainsi elles deviendront des amies qui nous révèleront leurs secrets, secrets d'évolution, de remises en cause et d'humilité, de compréhensions. Les situations difficiles nous rendent réalistes.
Nos pensées intérieures encore inconscientes consistant à nous dévaloriser ou à nous survaloriser envahissent de manière récurrente notre mental. Le seul remède est de les remplacer par des pensées réalistes, c'est à dire neutres.
Nous ne sommes ni inférieur, ni supérieur à tout autre être humain, nous avons simplement notre parcours, nos forces et nos faiblesses, nos conceptions ni meilleures ni plus mauvaises que n'importe qui.
Je ne suis ni un mauvais sujet, même si on me l'a répété dans mon enfance, ni un excellent, même si certains me l'ont dit, tout cela n'était qu'un avis humain éloigné de la réalité vraie, un avis imparfait.
Nul ne peut exister sans autrui. J'ai conscience de la contribution de chacun à la collectivité.
J'ai exactement la même valeur que n'importe qui sur terre, quoi que je fasse, mais pour être heureux, j'agis de manière à garder ma bonne conscience en évitant de faire souffrir autrui.
Pour changer mon futur, je change maintenant, et je ne cherche plus qu'à respecter mon intégrité et celle d'autrui, mon et son enthousiasme, ma et sa dignité humaine. C'est seulement si je peux que je cherche à contribuer à la sérénité d'autrui, ou mieux, à son bonheur, mais ce dernier point est particulièrement compliqué car il est impossible de faire le bonheur d'autrui sachant que c'est une évolution personnelle ! Toutefois, si je reste disponible à une demande même indirecte ou à une aide réconfortante, et que je fais avec désintéressement un geste bénéfique, ma bonne conscience s'encrera.
Je peux agir pour améliorer mon futur, en faisant des études, en passant des examens, en cherchant un conjoint pour créer une vie de famille... et j'agis dès maintenant en m'informant, en programmant ce qu'il sera bon de faire au bon moment, en m'inscrivant, en sortant de chez moi... Mais inutile de croire que le bonheur sera dans cette nouvelle situation future, ce n'est qu'utopie, il est possible que j'échoue... mais j'ai essayé...
Chaque situation quelle qu'elle soit, possède en elle quelque aspect négatif, quelque désagrément, quelque prix à payer détestable qui gâche le bonheur.
Toutefois je sais voir dorénavant le grand et bon aspect positif d'amélioration de ma situation ou de mes connaissances et je m'affirme celui-ci en phrase très claire pour mon mental afin qu'il ne m'inonde pas avec l'aspect minime contrariant toujours présent.
Je lutte aussi contre l'angoisse ou l'anxiété qui peut parfois m'envahir car elle ne protège nullement. Elle est inutile, ce qui doit arriver dans mon destin arrivera ! Alors je me dis "Inutile de m'inquiéter à l'avance, je verrai bien le moment venu."
Le bonheur est une vigilance constante face à son mental illogique et perturbateur.
Thorwald Dethlefsen dans son livre ardu de psychologie ésotérique édité en 1984 "Le destin, une chance à saisir" a écrit "Reconnaître la réalité c'est reconnaître aux choses leur raison d'être. En nous opposant à la réalité, nous ne changeons rien aux faits, nous ne faisons que nous sentir mal à l'aise, nous nous nuisons à nous-même. Il est important de se souvenir que toute tentative d'opposition soulève une contre-opposition de force égale que nous pouvons ressentir. La plus grande partie des maux dont souffre l'humanité vient de son opposition soigneusement entretenue envers les choses manifestées. Toute chose est en elle-même d'une valeur absolument neutre. C'est l'opinion que nous en avons qui en fait un objet de joie ou de détresse."
Si on s'angoisse de s'angoisser, l'inverse est également vrai : on peut aussi se réjouir de pouvoir se réjouir ! Essayez pour voir !