Aimer ses défauts
L'indifférence et le rejet de tout ce qui est hors norme peuvent parfois également attiser la violence. Les scientifiques ont mis en évidence un fait : dans les fourmilières coexistent 70% de travailleuses, 20% de gardiennes et 10% de fourmis qui ne servent à rien, n'ayant pas d'autres vocations que de gêner le travail des ouvrières. Au cours d'une expérience, les scientifiques ont décidé d'enlever ces dernières et ont remarqué que, depuis leur départ, la fourmilière ne fonctionnait plus correctement. L'équilibre était bouleversé.
La tendance naturelle aspire à enlever le mauvais pour qu'il ne puisse rester que du bon. Or cette expérience des fourmis montre qu'il y a en nous-même des éléments qui nous empoisonnent la vie et dont on aimerait se débarrasser, or ils ont leur place et c'est mieux de les accepter et même de les respecter.
Il est bon de préconiser l'acceptation de ce qu l'on considère comme mauvais, autant en nous, qu'autour de nous, et dans la société. Apprendre à aimer ses défauts, comme on aime son ennemi ou ceux qui sont différents, et surtout aussi, ceux qui pensent différemment est un enrichissement difficile, mais excellent.
L'effet Pygmalion
La pensée constructive, c'est l'effet placebo qui fait avancer vers un meilleur, comme l'effet Pygmalion. La pensée positive c'est penser aux solutions plutôt qu'aux problèmes.
L'effet Pygmalion est une prophétie auto-réalisatrice qui consiste à influencer l'évolution d'un élève en émettant une hypothèse sur son devenir scolaire. Robert Rosenthal (psychologue américain né en 1933) a découvert l'effet Pygmalion en constituant un premier échantillon de six rats pris au hasard et il informa un groupe de six étudiants numérotés 1 que les rats étaient sélectionnés d'une manière extrêmement sévère et affirma que les résultats devraient être exceptionnels. Le deuxième groupe de six étudiants numérotés deux eurent aussi un échantillon de six rats pris au hasard mais on leur dit que pour des raisons génétiques il était peu probable que ces rats trouvent leur chemin dans le labyrinthe ; ce que confirmèrent les résultats, certains rats ne quittèrent pas la ligne de départ. Après analyse, il s'avère que les étudiant convaincus que leur rats étaient particulièrement intelligents leur ont manifesté de la sympathie, de l'amitié, de l'attention stimulante à l'inverse des étudiants croyant à la stupidité de leurs rats qui ne les ont ni affectionnés ni encouragés.
L'expérience fut retentée ensuite avec des enfants, à Oah Scool, à San Francisco aux Etats-Unis par Rosenthal, en jouant sur les attentes favorables des maîtres. Rosenthal sait qu'il peut jouer avec le discours, avec l'affirmation qu'elle soit vérifié ou non ! Son expérience dans les quartiers pauvres commence par des tests d'intelligence aux élèves alors qu'il se fait passer pour un spécialiste dirigeant une vaste étude financée par la National Science Fondation.
Rosenthal donne aux maîtres des notes aléatoires où 20% d'élèves se sont vus attribués un résultat surévalué. A la fin de l'année, les 20% se sont comportés comme les rats du 1er groupe, ils ont amélioré de 5 à 25 points leurs performances aux tests d'intelligence. Ce hasard provoqué a créé un nouveau type d'élèves grâce au regard qu'ont porté les enseignants sur ces élèves suite aux résultats d'un test biaisé.
L'effet Pygmalion selon lequel "Je pense donc tu es" montre que si je suis convaincu que n'importe quel enfant est infiniment précieux et qu'il peut donner le meilleur de lui-même, il n'y a rien de mieux pour lui donner de l'assurance et pour qu'il parvienne à son meilleur développement, parce que je change mon comportement qui devient plus attentionné et plus positif.
Aimer ses défauts, accepter ses faiblesses, les considérer comme une humilité bénéfique adaptée à l'existence, consiste en un effet Pygmalion personnel, sans tomber dans l'orgueil ou la prétention, c'est bon pour soi ! Convainquez-vous "Je peux y arriver", "Je le peux !". Vainquez vos appréhensions, considérez-vous capable !
Méthodes pour s'aider grâce à de bons outils.
Pour affronter sereinement l'avenir sans perdre en route sa joie de vivre, l'enfant ou la personne apprendra à entretenir une dynamique positive. Le principe est d'associer un état interne et un déclencheur. Le jour, par exemple) où votre enfant se sent bien, dites-lui de penser à cette situation agréable et d'y associer un objet qu'il gardera sur lui, ou un geste (se masser la nuque, serrer le poing...). Lorsqu'il se sentira dévalorisé, ou qu'il aura une grosse contrariété, il n'aura qu'à dégainer ce duo miracle pour repartir ; en s'aidant par des pensées positives. Les effets neurobiologiques de ce type d'exercice ont été prouvé et cela fonctionne aussi pour nous. L'objet ou le geste redistribue dans l'organisme l'état intérieur préalable avec le souvenir du moment serein associé, ainsi la douleur de la contrariété s'atténue. J'ai remarqué que cet outil est temporaire pour passer des périodes dures, car lorsque son équilibre global est revenu, il n'y a plus besoin de ces objets qui ne sont nullement des grigris mais des diffuseurs d'ondes positives, ni de ces gestes qui ne sont nullement des TOC (troubles obsessionnels compulsifs) mais des attentions favorables pour son corps ou son esprit.
S'endormir en pensant à trois bons moments de la journée est aussi un outil efficace. Les pensées sur lesquelles on s'endort sont traitées par notre cerveau durant la nuit, en final, on devient plus optimiste.
Le positif est l'allégresse de l'âme devant le beau, et devant sa vérité.
C'est le respect de l'harmonie inscrite au fond de chaque être, c'est un pas indispensable pour accéder au bonheur.