C'est en fait difficile. Il y a toujours eu et il y aura toujours des gens contre soi, qu'on ait tort ou raison... On use parfois de quelque folie, parce qu'on ne peut pas tout prévoir et qu'on a besoin aussi d'être quelquefois rebelle.

Déplaire ne rend pas heureux, n'est ce pas ?

Mais il est infaisable de n'exécuter que des choses qui plaisent à tous quoi qu'on fasse !

Il est impossible de recevoir l'acceptation des autres pour tout ce que l'on dit et pour tout ce que l'on fait. Que se passe-t-il dans l'esprit d'une personne en perpétuelle quête d'amour de l'autre ou en quête de valorisation ? Elle se dit : "A l'autre, je dois absolument lui faire plaisir et faire en sorte que je sois aimé de lui... Attention à ce que je dis, je risque de vexer ou de déplaire...  Si je fais un acte qui lui est désagréable, je m'en veux, et je suis plus contrarié que lui...  Je dois tout savoir pour participer à la conversation, sinon je serai ridicule...  J'ai besoin de l'approbation de mon entourage pour tout ce que je fais."

 Nos agissements sont appréciés de certaines personnes et déplaisants pour d'autres. Notre caractère nous permet de bonnes relations avec certains et de moins bonnes avec certains autres. De toute manière il est inévitable que quelques-uns de nos actes soient dépréciés par les êtres qui nous sont le plus chers, de la même manière que nos bien-aimés nous mécontentent dans certains de leurs agissements. C'est ainsi et s'en insurger ou s'en désoler avec remords est de l'énergie perdue et ne fait progresser personne.

N'est-il pas préférable et bien plus rationnel et profitable de penser dans ces cas-là :

"Je n'ai pas besoin de l'approbation des autres pour être heureux, d'ailleurs je peux leur déplaire parfois sans perdre pour autant leur attachement...   Lorsque cette personne se vexe, elle en est responsable, la véritable cause de son émotions est sa mauvaise interprétation ou ses préjugés, et non mon acte ou mon dire... Je ne suis pas coupable de déplaire, tout le monde déplait à un moment ou à un autre. C'est la nature humaine qui le veut. Personne n'y échappe ! En principe, les autres l'oublient vite, parce qu'il ne s'agit pas d'eux...     

                             

Je ne DOIS pas ABSOLUMENT être apprécié toujours. Je peux parfaitement déplaire et être heureux, si mes actes me PLAISENT A MOI. Dès l'instant que je suis conforme à moi-même, en conservant ma bonne conscience, je n'ai pas besoin de l'amour des autres.

Dans les cas critiques, c'est ma bonne conscience qui me sauve !...   Le mieux que je puisse faire, c'est  de faire de mon mieux. "Faire au mieux selon moi-même" est une excellente formule car l'essentiel est d'être cohérent avec soi-même, sachant que je ne garderai ma bonne conscience que si je ne porte pas nuisance à autrui..   Ce que pensent les gens sur moi m'importe peu, je me moque de ce que les gens disent à mon sujet, c'est tellement fluctuant. Je respecte mes valeurs profondes, je suis fidèle à mes valeurs personnelles, je sais et je respecte le fait que les autres personnes ont d'autres valeurs que moi."

Ces phrases-là suppriment l'angoisse et permettent d'être plus naturel, moins étouffant et monopolisant, d'être plus agréable car plus authentique. Sortir du cercle infernal de souffrance, c'est ne pas exiger des autres de l'amour, de la reconnaissance et une éternelle approbation pour tout ce que l'on fait : c'est préférer avoir de l'amour et des marques de gratitude. C'est NE PAS EXIGER, MAIS PREFERER.

 

 
Trouver le Bonheur