Prenons conscience que la vie est remplie d'imperfections, de paradoxes, d'incohérence et d'exagérations. Pourquoi ne pas considérer que c'est plutôt lorsque ça va mal que c'est normal ?

Le terme "norme" est un mot de provenance latine "norma" qui signifie équerre, règle. Il désigne un état habituellement répandu, moyen, considéré comme une règle à suivre. Ce qui entre dans une norme est considéré comme "normal", ce qui en sort est "anormal". Il intervient donc une idée de fréquence. Plus la fréquence d'un état est grande, plus ceux qui s'y conforme sont normaux, les personnes de 1m65 pesant 70 kg par exemple font partie de la norme en France.

Or l'imperfection est l'état constant des évènements, elle est donc particulièrement fréquente, l'incohérence humaine est également très répandue, nous pourrions fort bien la considérer comme la norme. 

LE NORMAL SUR TERRE EST L'IMPERFECTION.

 

Dès lors, ce qui est imparfait est normal, sachons ne pas focaliser sur l'imparfait ; sachons l'admettre en l'oubliant le plus vite possible. Les perfectionnistes ne peuvent que souffrir, car ils sont à contresens.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Par contre sont plus rares les actes de bonne moralité et d'altruisme, c'est là que nous repèrerons ces bienfaits, que nous les discernerons particulièrement pour les apprécier, et que nous pourrons les exprimer avec des phrases heureuses.

Imaginez que vous soyez avec un thérapeute qui vous demande de repérer ce qu'il y a de marron dans la pièce. Sorti de là, il vous questionne bizarrement ainsi : "Qu'y avait-il de bleu dans cette pièce ?"  Contestation, remise en cause de la prescription ... Or cela est exactement ce qui se passe dans notre vie. On nous a conditionné à voir le marron sombre et on voudrait que nous soyons optimiste en voyant la vie en bleu. Alors vous répondez au thérapeute pervers que vous n'avez rien vu de bleu, mais en revenant dans la pièce, plein d'objets, de tableaux, ou même la tapisserie étaient bleus. Le ciel à travers la fenêtre aussi ! Si je vous dis "voyez le bleu de votre vie" je sous-entends "repérez le bon, le beau, le gracieux, le juste, le sérieux, le sociable" en minimisant les défauts et les erreurs.

Quel est l'objectif ?

Devenir optimiste a pour but de transposer c'est à dire répliquer systématiquement à chaque phrase pensée récurrente, obsédante et nuisible, une nouvelle formule verbale positive. Cette phrase positive remplacera au fil des jours la pensée négative obsédante et libèrera l'esprit.

L'ensemble des phrases positives permettront à l'esprit profond d'accepter la réalité telle qu'elle a eu lieu, sans regrets ni remords car il est impossible de l'annuler. Quelle que soit la difficulté d'accepter ce qui peut paraître inacceptable à première vue, seule cette acceptation libèrera le mental et arrêtera à terme l'obsession et la souffrance.

Il n'y a aucune autre solution que d'accepter ce qui a déjà eu lieu parce qu'on ne peut pas le changer, d'accepter aussi les gens comme ils sont car on ne peut pas les changer, d'accepter la réalité telle qu'elle est. Devenir optimiste amène à cette acceptation libératrice, à voir la vie en bleu et à réenchanter son quotidien.

L'expression "accepter la réalité" signifie ici "l'admettre" parce que c'est un constat dénué d'émotions, il ne signifie pas "approuver inconsidérément". On peut accepter une situation et la détester en même temps. Cela arrive souvent car nous acceptons ce qui nous arrive en se disant "ça ! je n'aime pas !". Aussi c'est pourquoi, nous ne ferons pas à autrui ce que nous détestons même si nous l'acceptons afin de maintenir, à notre mesure personnelle et par notre exemple, un monde sociable et fraternel.

Un exemple de phrase positive acceptante dans une situation difficile, est "Il me fallait vivre cela pour évoluer. C'est pour moi une leçon de vie importante pour ma progression personnelle."

Réfléchissez à un monde parfait. Un monde parfait ne peut pas exister, vous et moi n'en avons pas la même définition. La perfection du monde de l'un, comme ont voulu l'appliquer Staline, Mao Tsô-Tong, Hitler etc. n'est nullement la perfection du monde d'un autre comme celle du Dalaï Lama, du pape ou du Président Barack Obama. De plus, un monde parfait ne serait nullement intéressant, nul ne pourrait y progresser, tous s'habitueraient trop vite, ne l'appréciant plus, il y manquerait de surprise, d'attrait même. Comment pourrait-on y manifester sa vaillance, sa persévérance, son courage, son intelligence ou son altruisme ?

 
Trouver le Bonheur