Voir en globalité !

   Vous regardez les JT (journaux télévisés), vous lisez les journaux et concluez comme eux que tout va de mal en pis. Or ce ne sont que des informations parcellaires, des parcelles de vie ou des parties de sujets présentés selon un certain état d'esprit ou selon un certain parti pris. L'optimisme demande de voir 'élargi', de repérer une globalité du sujet avec les tenants et les aboutissants, avec un maximum de paramètres qui ont été mis en jeu. Relisez l'histoire de l'humanité, vous ne pourrez que constater l'évolution humaine. Je vous demande de sortir votre observation du train-train quotidien, de prendre du recul et de juger de la très favorable progression humaine. Celle-ci ne peut pas se voir à l'échelle d'une vie, mais sur toutes les générations passées.

De l'antiquité à 1850 environ, beaucoup d'humains ont été esclaves partout dans le monde. Même avant 1850, les hommes étaient semblables à nous, avec les mêmes besoins de liberté et des envies de vies qu'ils auraient voulu meilleures pour leurs enfants. Ce sont peut-être vos ancêtres.

En l'an mille, les châtiments déclarés se soldaient par des têtes coupées à la hache. En 1789, la guillotine coupait les têtes avec un haut rendement, les citadins venaient regarder cela en spectacle. L'être humain a-t-il un attrait macabre pour le sang (des autres) versé ? En 1914, on fusillait ceux qui ne se tenaient pas dans le rang, même dans notre propre camp. En 1970, la chaise électrique était considérée comme plus douce que la fusillade. Trop souvent dans l'histoire humaine des hommes simplement "embarrassants" étaient éliminés sans autre forme de procès.  Nous sommes en 2012, notre démocratie ni ne coupe les tête à la hache, ni ne guillotine. N'y a-t-il pas là une immenses évolution dans l'éthique et le respect des êtres humains ? L'évolution technologique et technique améliore notre confort, plus besoin de laver au lavoir ou de courir après son cheval échappé. La voiture reste tranquillement stationnée, et ne part pas seule comme le faisait le cheval. Et vous y pensez au crottin sur les routes ? Le passé avait aussi ses pollutions.

Il y a cent cinquante ans, les humains étaient exactement comme nous, avec la même mentalité, et ils vivaient sans robinet, sans chauffage, sans douche, sans téléphone, mais nous l'avons oublié. Certains pays exécutent encore actuellement avec barbarie, ils font ce que nos ancêtres faisaient il y a deux ou trois siècles. Tout comme chaque personne est à un certain stade de l'évolution humaine vers l'indépendance, la liberté ou le respect, les pays du monde sont à des stades d'évolution différents. Ceux-ci parviendront dans un siècle ou deux à instaurer la vraie démocratie respectueuses de l'être humain et de la nature. Il est bon de chercher à considérer les choses dans leur globalité, le malheur de l'être humain est de ne considérer que de façon parcellaire. L'évolution sur terre est à grande échelle et dépasse nos capacités personnelles d'y changer quoi que ce soit.

"On ne change pas le monde, on ne peut que changer son regard sur le monde."

      La souffrance fait partie de la vie terrestre, il est douloureux de naître en abandonnant la chaude matrice maternelle, de faire ses dents ou ses premiers pas, d'être perturbé moralement et physiquement à la puberté, de s'adapter à une société en croissance avec ses cataclysmes et ses crises. Chaque reconstruction pour parvenir à un nouvel état meilleur signifie la destruction de l'état ancien et cela dans la souffrance.

Eh bien ! C'est providentiel, car plus vous souffrez, plus votre caractère croît en profondeur, et à mesure que votre caractère devient plus profond, vous déchiffrez d'une façon plus pénétrante les secrets de la vie. C'est bien souvent en larmes et le coeur saignant que les 'grands hommes' se sont révélés. La vie, le Ciel ou la transcendance qui veulent réaliser un grand personnage, éprouvent celui-ci de toutes les façons possibles jusqu'à ce qu'il émerge, triomphant, de toutes ces douloureuses expériences. "Tant qu'on n'aura pas mangé le pain de la tristesse, on ne pourra pas connaître la saveur de la vie réelle".  C'est au prix de difficultés et de luttes terribles qu'on devient capable de comprendre quelques-unes des leçons cachées au coeur de la souffrance. Si la personne cesse de la considérer comme un mystère ou comme une malédiction, la souffrance devient révélation, cette première y discernera des choses qu'auparavant elle n'avait jamais discernées.

    Abordons notre histoire d'un point de vue différent, changeons nos réminiscences en leçons apprises, modifions nos souvenirs en enseignements utiles.

 

 

  

   Bien sûr, chacun peut penser qu'il a fait telle chose pour rien, que ça ne sert à rien, qu'il a tout raté. Nous le pensons tous forcément un moment ou l'autre car le doute assaille tout un chacun régulièrement. Mais c'est une vision négative, recevable oui, mais négative donc malsaine. Et nous ne souhaitons ni conserver ni répéter en notre esprit d'idées malsaines. Ce n'est utile en rien pour personne ! Nous sommes maintenant plus fort que ça !

N'est-ce-pas ?

 

Nous remplaçons nos pensées inexorablement nuisibles par des phrases consolantes ou tolérantes, avec une approbation rationnelle de ce qui a déjà eu lieu. On remplace le négatif de nos pensées par du positif parce que c'est possible, et parce que c'est dans notre intérêt.

L'optimiste n'ignore pas le mauvais côté des choses, mais il décide de se concentrer sur le meilleur. Mieux il avance, plus sûr de lui il est !

 

 
Trouver le Bonheur